samedi 5 septembre 2020

Mes aventures artistiques avec Eléonore et Christine

Hello,

Je vous invite chaleureusement à nous rejoindre le 1er week-end d'octobre à l'atelier de la Timbale à Tronchoy pour le lancement de notre exposition commune. Nous vous promettons une expérience originale au croisement de la photo, de la peinture et du son... Les retardataires pourront en profiter encore pendant 1 mois...

Contrairement à mon habitude, je ne vous expliquerai pas immédiatement comment j'ai travaillé. Ce sera l'objet d'un autre article à la fin de l'exposition.

Par contre, je ne cacherai rien à ceux qui se déplaceront à l'exposition... non, rien !

"Nous sommes trois. Trois à pratiquer assidûment des arts différents mais complémentaires. Trois à avoir eu envie de nous associer pour que nos productions puissent s’enrichir mutuellement et déboucher sur un projet commun.

A l’origine, il y a eu les autoportraits photographiques d’Eléonore. Plusieurs séries de prises de vue à thème dont elle est l’unique protagoniste. Ils ont déclenché chez Christine, l’aquarelliste du trio, l’envie de les décliner sur papier sous des formes différentes, sans aucune idée préconçue ni a priori. Il s’agissait de suivre son inspiration. Dans un troisième temps, Grégory est venu poser ses compositions sonores sur la série d’aquarelles qui a émergé progressivement, pendant le temps du Confinement.

Au final, nous sommes heureux de vous annoncer que notre exposition commune est en bonne voie d’achèvement et qu’elle sera inaugurée à l’Atelier de la Timbale, à Tronchoy, le premier week-end d’octobre. Nous serons présents tous les trois pour vous accompagner lorsque vous viendrez découvrir notre travail, sur rendez-vous pour respecter les règles sanitaires, et répondre à vos questions. L’installation restera en place un mois, au cours duquel elle sera encore visible à votre convenance, en présence d’au moins l’un d’entre nous.

Voici une petite vidéo destinée à vous donner envie de venir nous rencontrer et découvrir quelle synergie est née de notre envie commune… Alors à bientôt!"

Pour l'écoute, une paire d'enceintes bien disposées ou un casque marcheront bien.
Attention, une écoute sur un haut-parleur de mobile ou de portable risque de beaucoup dégrader l'expérience. |-(

 



mercredi 13 février 2019

Création musicale et sonore autour des fonds marins : un projet muséographique


Salutation des abysses !

L'exposition "la nature monte le son" du muséum d'histoire naturelle d'Auxerre est maintenant terminée depuis plus de 6 mois et j'aimerais partager ma vision sonore des fonds marins avec ceux qui n'ont pas pu s'y rendre à temps, qui se sont perdus en chemin, qui n'ont pas osé...


Le défi était très intéressant, il s’agissait de plonger les visiteurs de la salle d'exposition consacrée au son du milieu marin dans l'ambiance des abysses.
Pas question d'enregistrer réellement les fonds marins alors il faut composer les sons d'eau de tous genres, sortir les synthés, faire vibrer son soi aquatique !

Vous trouverez ici l'émission "Une heure en France" de France Bleu consacrée à l'exposition et joliment illustrée avec cette composition à partir de 3:10 et de 4:50. On se demande bien qui est ce mystérieux ingénieur du son...

J'espère pouvoir bientôt me relancer dans ces aventures de musée... c'était une belle expérience !

En attendant, bon bain !


Pour l'écoute, une paire d'enceintes bien disposées ou un casque marcheront bien.
Attention, une écoute sur un haut-parleur de mobile ou de portable risque de beaucoup dégrader l'expérience. |-(


jeudi 21 juin 2018

Bon été 2018 !


Ça fait déjà un bon moment que je n'ai rien publié ici. Pour cette reprise et pour se mettre dans l'ambiance pour l'été, je vous propose de m'accompagner pour une balade nocturne sur les chemins et au bord des étangs bourguignons ! Au programme, chant des grillons et concert de batraciens !

Il est 23h et les lumières du village viennent de s'éteindre (si si ça existe encore !). Pas besoin de carte pour ce type de chasse, on se dirige à l'oreille et en silence.
Je m'équipe légé pour cet exercice et je m'approche au maximum pour obtenir un son très présent.

Bonne balade auditive et très bon été 2018 !

Pour l'écoute, une paire d'enceintes bien disposées ou un casque marcheront bien.
Attention, une écoute sur un haut-parleur de mobile ou de portable risque de beaucoup dégrader l'expérience. |-(

lundi 20 mars 2017

Atelier son - Lycéen au cinéma - La prise de son par le perchiste


L'aventure continue pour les ateliers de "Son dans ma tête" au côté du projet régional coordonné par l'Artdam : "Apprentis et lycéens au cinéma". Le défi était motivant puisqu'il s’agissait de proposer à des jeunes de 15 à 18 ans des ateliers autour du son en exploitant un ou plusieurs films de leur programme.
Après visionnage des films, j'ai décidé de proposer deux animations dans le cadre de cette action. Elles présentent chacune une facette différente du travail du son au cinéma et s’appuient sur des scènes des films étudiés : la prise de son par le perchiste et le design sonore du mixeur. 
J'ai été positivement surpris du très bon accueil "a priori" de mes ateliers. Il s'agissait de ne pas décevoir et de transformer ces "propositions" en ateliers de 2 heures interactifs et pratiques.

Je présente ici mon 1er atelier autour du travail du perchiste. le design sonore fera l'objet d'un futur article.

J'aime commencer mes interventions par un "bain" dans une des ambiances que j'ai captée lors de mes escapades. Mettre "sa tête à l'écoute" n'est pas un état nécessairement évident. Au contraire de l'image à laquelle nous avons été naturellement sensibilisée, le son est très souvent moins directement stimulé. Par conséquent, en l'absence de support visuel, on peut perdre l'habitude de générer des images mentales de ce qu'on entend. Il me semble que c'est un préalable nécessaire à une bonne compréhension du travail du son. De plus, c'est très relaxant... mais c'est un autre sujet.
L'échange qui suit l'écoute est le plus important, il permet à chacun de faire part de ses sensations et de les confronter à celles des autres. Il n'y a pas de vérité absolue en son, à chacun son image mentale en fonction de son vécu...
Si cela vous intéresse de vous prêter à l'exercice, je vous recommande la section Son-3d de l’excellent site de Radio France. Prenez un casque, fermez les yeux et bon voyage !

Aller, je vous mets aussi une ambiance de mon cru. C'est un montage de quelques prises faites dans les Alpes italiennes cet été :




Surtout, laissez-moi un commentaire de vos impressions !

Maintenant que tout le monde est bien avec ses oreilles, on va pouvoir commencer notre atelier de prise de son.

L'atelier propose de faire découvrir la prise de son au cinéma en recréant les conditions de tournage d'une scène de film. Pour ce projet, j'ai exploité le film "Les combattants" réalisé par Thomas Cailley avec Adèle Haenel, Kévin Azaïs. Au passage, j'ai vraiment aimé ce film qui est touchant et drôle avec des personnages maladroits et attachants.
Le but de l'atelier est que les participants apprennent à utiliser la perche afin d'obtenir la meilleure prise de son, sans nuire à la prise de vue du cadreur.

J'ai d'abord sélectionné dans le film les scènes qui me paraissaient pertinentes pour l'exercice. Je recherchais un moment percutant (humour, intensité...) pour capter l'attention de mes jeunes cobayes mais également une évolution dans la difficulté des exercices pour la garder !... leur attention ;-).
De ce point de vue, "Les combattants" est une vraie mine d'or, les scènes potentiellement cultes ne manquent pas. J'ai sélectionné au final 2 scènes :

D'abord un monologue qui permettra une prise de son statique afin de se concentrer sur la position du perchiste et du microphone. C'est l'occasion d'apprendre et de travailler les bases du maintien de la perche et de la position du microphone.




La scène de la vente de la cabane de jardin en bois m'a bien plus.






Ensuite un dialogue entre deux personnages proches qui impose au perchiste d'alterner entre deux prises de voix et de devoir continuellement rechercher la meilleure position de captation à chaque nouvel échange. La tentation est grande de rechercher une position médiane entre les deux protagonistes pour limiter les mouvements de la perche... mais il existe sûrement des trucs.





Là, c'est l'échange culte entre nos deux amis au bar juste après "leur fugue" de l'armée qui m'a inspirée : "T'aimes rien"





Au cours de l'atelier, je distille quelques notions théoriques sur le son : qu'est-ce que c'est exactement ? comment il se déplace ? qu'est-ce que le décibel ? les fréquences ?...
Je vous rassure, je ne suis ni fan des grandes tirades théoriques, ni adepte des présentations rhétoriques. Ces notions sont abordées en douceur et naturellement lorsque l'avancée de l'atelier nécessite d'en parler. Par contre, comme tout passionné de son, j'aime parler technique lorsqu'on me pousse un peu... alors attention quand même !

Suite à ces ateliers, j'ai eu la chance de rapporter avec moi les vidéos que nous avons captées sur nos tournages improvisés. C'est vraiment super de regarder les élèves rendre la scène.
Le meilleur, c'est quand on voit le micro qui apparaît en haut du cadre, une erreur vous dites ?
Mais pas du tout, ça veut dire que l'apprenti perchiste a vraiment essayé d'aller chercher le son. Si on ne rentre pas dans le cadre au moins une fois par jour, c'est qu'on n'a pas vraiment essayé d'avoir le meilleur son ! (Merci Vincent pour cette excellente maxime que je me permet de reprendre et de diffuser).

Ah j'oubliais, le journal de Saône et Loire nous a gratifié d'un gentil papier dans ses colonnes.

Pour finir, je vous plonge quelques secondes au cœur de l'atelier.



A bientôt !

Pour l'écoute, une paire d'enceintes bien disposées ou un casque marcheront bien.
Attention, une écoute sur un haut-parleur de mobile ou de portable risque de beaucoup dégrader l'expérience. |-(

samedi 9 juillet 2016

Atelier son - Ecoute et communication

Après les petits en février, c'est aujourd'hui aux plus grands d'avoir leur atelier son. Celui-ci propose d'aller plus loin et d'utiliser le son pour relier l'écoute à la communication.

L'atelier s'organise en 2 parties : une pour expérimenter et une pour mettre en pratique.

Dans un premier temps, j'ai proposé au groupe d'écouter puis d’analyser ensemble différentes ambiances sonores que j'ai personnellement captées : des ambiances naturelles, des ambiances urbaines et des récits audio.
L'échange a d'abord pour but d’immerger progressivement chacun dans ses sensations sonores, les plus "réceptifs" entraînant rapidement les autres derrières eux. C'est toujours incroyable de découvrir toutes les informations qui nous sont transmises dans quelques secondes de son lorsqu'on y est sensibilisé, bien sûr un lieu, un moment, un mouvement... mais aussi une humeur, une sensation, un souvenir...
C'est ensuite que l'échange s'est orienté sur des ressentis moins objectifs qui dépendent du vécu de chacun. Par exemple, après l'écoute d'une ambiance de vent au sommet d'une colline irlandaise (ça, je ne le dis pas avant normalement...), une personne expliquait qu'elle ressentait de la sécurité et du confort quand d'autres participants parlaient de froid et de tempête qui s'annonce. En creusant un peu, on apprend que sa grand-mère possède une maison ancienne où il fait bon se blottir au coin du feu les soirs d'hiver.

A vous d'essayer :



Dans un monde où l'image prédomine (Qui utilise les vidéos Youtube pour écouter de la musique ?✋), c'est toujours une expérience enrichissante de s'en remette exclusivement à ses perceptions auditives pour analyser et comprendre.

Lors de cette 1ère partie, au moyen d'ambiances sonores et d'échanges guidés, chacun a expérimenté concrètement les apports d'une écoute attentive et la relativité du ressenti individuel. Ce sont déjà de bonnes bases pour communiquer sainement !


J'ai proposé dans la seconde partie de créer un récit audio de type radiophonique, de l'enregistrement jusqu'au mixage.

Plus que le sujet du récit, c'est sa construction qui m'importe. Créer un récit audio impose de se mettre à la place du futur auditeur afin d'anticiper ce qu'il va entendre et maîtriser l'effet désiré. Par exemple, si l'on décide de "raconter" les interactions entre un soignant et son patient du point de vue de ce dernier, peut-être qu'il sera judicieux d'enregistrer la scène à partir de l'oreiller du lit de la chambre d’Hôpital, comme pour mettre l'auditeur à la place du patient.
Ces choix techniques/créatifs placent naturellement le "réalisateur" en position d'empathie vis-à-vis de l'auditeur. Il me semble que c'est une compétence indispensable en situation de communication.
En prenant comme vecteur l’immersion sonore, l'air de rien et sans exercice rébarbatif, j'ai voulu solliciter chez chacun des aptitudes liées à la communication : l'écoute attentive, l'analyse du message, le ressenti personnel et l’empathie.


Pour cette 1ère, je suis intervenu auprès d'étudiants en formation d'aides-soignant dans le cadre de leur module de communication. Les apports d'un atelier sur le son et la communication à des professionnels du milieu hospitalier peuvent être vus à plusieurs niveaux.
D'une part, les soignants sont soumis à de nombreuses sollicitations auditives (les sonnettes individuelles, les alertes des machines...) dans un contexte sonore complexe (bruit de ventilation, bruit des couloirs...). Être sensibilisé à l’analyse de l'environnement sonore peut se révéler utile pour réagir plus efficacement ou directement améliorer le quotidien.
D'autre part, ils sont confrontés à des situations de communication sensibles soit avec les patients qui ne sont pas toujours en mesure d'exprimer clairement leur demande, soit avec des collègues pendant les transmissions où il faut être rapide et précis. Ici encore, une bonne communication sera décisive.

Voici un exemple parlant d'une situation qui mêle des problématiques d'environnement sonore et communication (merci Jessica) :

En réaction aux bruits émanant des couloirs d’hôpitaux, certains patients préfèrent que leur porte de chambre soit fermée. Le bruit est interprété comme une nuisance qui trouble leur repos et donc leur rétablissement. Malheureusement, pour les soignants, cette porte fermée peut parfois gêner la bonne perception des alertes sonores des machines.
A l'inverse, d'autres patients apprécient que leur porte soit ouverte. Le son devient ici une source de divertissement, un peu du dehors qui vient à eux, les apaisent et rendent leur séjour moins angoissant. Par contre, du coté des soignants, une porte laissée ouverte peut poser des problèmes d'intimités.

Autant de situations qui nécessitent une bonne compréhension de l'environnement sonore et la prise en compte de son impact sur chacun.

Cette approche peut évidemment se transférer dans de nombreux domaines comme le management ou le social...mais c'est une autre histoire...

Pour rester dans le thème, je conclus cet article en vous renvoyant vers le récit audio particulièrement réussi d'Alice Calm : 16 novembre - 19 février. Au moyen d'une "mise en scène" sonore étudiée, elle nous fait "ressentir" son séjour à l’hôpital.
L'écoute est en binaural ce qui signifie qu'elle permet d'obtenir une scène sonore en 3D mais à la seule condition d'utiliser un casque audio.

Pour l'écoute, une paire d'enceintes bien disposées ou un casque marcheront bien.
Attention, une écoute sur mobile ou portable risque de beaucoup dégrader l'expérience. |-(

vendredi 12 février 2016

Atelier son - Sensibilisation au son et à la création sonore



L'envie ne date pas d'hier, animer un atelier son auprès des enfants m'a toujours paru être une bonne idée.
J'aime penser que l'émerveillement pour le monde qui nous entoure n'est pas nécessairement inné et qu'il nécessite souvent un petit coup de pouce pour s'embraser. Une promenade en forêt est par exemple bien plus stimulante lorsqu'on a été sensibilisé aux différents chants des oiseaux. En fait, ce n'est même plus la même promenade, c'est tellement mieux !
De la même façon, comprendre ce qu'est le son, comment il fait partie du lieu, quelles informations il nous donne sur l'espace, comment le dompter pour créer un imaginaire..., nous rend immédiatement plus sensible aux manifestations sonores qui nous stimulent au quotidien. Une fois initié, on s'aperçoit soudain du cliquetis des boîtes de conserve accrochées par le voisin dans son prunier, du clapotis du ruisseau dans le fond du jardin, de la résonance particulière de nos pas lorsque l'on passe sous le pont de chemin de fer en bas de chez nous...
Ces petits évènements sonores qui passaient inaperçu avant accompagnent désormais nos vies. Alors peut-être qu’un jour morose l'est désormais un peu moins et c'est déjà pas mal.
Au-delà de l'aspect théorique et pratique, j'ai élaboré cet atelier avec cette idée en tête : apprendre à écouter.

L'intervention s'adresse à des enfants de primaire et est divisée en 3 parties :

- D'abord une séance d'introduction où j'ai proposé aux enfants de faire connaissance avec le thème.
À leur entrée dans la salle, j'avais mis une ambiance sonore capturée sur la côte au sud de l'Angleterre comme on fait brûler de l'encens dans une pièce pour imprégner l'atmosphère. Après quelques questions sur ce qu'ils entendaient, il me semble qu'ils étaient déjà dans le sujet. On pouvait commencer !

J'ai proposé aux enfants de choisir quelque chose à enregistrer. Je les ai d'abord laissé faire comme ils le sentaient. Ensuite, je les ai guidés dans la prise de son pour mettre en évidence certaines caractéristiques : l'espace, le mouvement, le timbre...
J'ai parfois traité certains points théoriques quand la discussion venait sur ce terrain, mais sans forcer.
Ils ont rapidement compris que la qualité de l'enregistrement pâtissait du brouhaha ambiant, ils commençaient donc à comprendre l’intérêt d'écouter, enfin presque tous ;-) Heureusement, les maîtresses m'ont bien aidé !

Voici une petite création sonore fabriquée à partir de leurs essais :


- Ensuite, dans une deuxième partie, l'idée était de les amener à se faire une représentation mentale de ce qu'ils entendaient. Le son n'a pas d'image imposée et c'est bien là que réside sa force ! Chacun est libre d'imaginer la scène à sa façon. C'est un exercice très motivant et très relaxant.
Pour fixer les choses, chaque enfant dessinait ce qu'il entendait et l'échange se faisait à partir des croquis réalisés.
C'est une activité qui a très bien marché. J'ai été très étonné du niveau de détail atteint par certains.

- Enfin, j'ai proposé aux enfants de réaliser un conte audio par petit groupe. J'avais rédigé le conte et fait des essais pour m'assurer que c'était facilement faisable. Chaque groupe avait la responsabilité d'une scène du conte.
On a d'abord fait les prises de son des voix, des sons seuls et des bruitages. Ensuite, après une introduction aux outils principaux d'Audacity (Logiciel gratuit de montage et mixage audio), ils ont pu nettoyer et pré-mixer leurs prises. Une bonne entrée en matière.
C'est toujours plaisant de voir leurs yeux s'arrondir sous les Oh !! et les Ah !! lorsqu'ils entendent pour la 1ère fois le feu de camp qu'ils ont bruité avec du carton et une taie d'oreiller.
Encore quelques ambiances à ajouter et la magie opère complètement.

Merci aux maîtresses de m'avoir si bien accueilli et aux enfants pour leur franchise, leur travail et leur émerveillement !

Je vous invite à écouter le résultat et me laisser vos impressions et vos questions en commentaire au bas de cette page :

Pour l'écoute, une paire d'enceintes bien disposées ou un casque marcheront bien.
Attention, une écoute sur mobile ou portable risque de beaucoup dégrader l'expérience. |-(


jeudi 19 novembre 2015

Le son des éléments - Eau


Un voyage en Irlande m'a permis de rapporter plusieurs prises de son d'eau. L'eau est omniprésente là-bas. Ce n'est pas que la pluie, il y a aussi la mer souvent proche et les nombreux ruisseaux et torrents aux alentours. on n'a vraiment que l'embarras du choix.

Mon enregistreur portable m'a suivi aux 4 coins du Connemara et du Mayo. J'ai parfois trempé le bas de mon pantalon dans un remous un peu plus téméraire qu'un autre et aussi dérangé quelques oiseaux.

La majorité des prises sont des captures stéréos faites directement à partir de l'enregistreur portable.
L'idée est venue de mixer ces sons et ambiances de manière à ce qu'ils racontent leur histoire seuls, sans autres interventions. La difficulté réside dans l'assemblage qu'on fait de ces différentes prises afin d'éviter d'avoir simplement une succession de tableaux posés les uns à coté des autres. Il faut transmettre l'idée d'une introduction, d'une évolution et d'une conclusion mais sans autres artifices que le son brut capté.
Le cahier des charges établi, je les ai ordonnés, superposés, fondus, taillés dans le but d'obtenir un tout cohérent et progressif.

Ne perdez pas d'oreille la goutte d'eau...

Si ça vous parle, n'hésitez pas à me raconter vos impressions en commentaire.

Pour l'écoute, une paire d'enceintes bien disposées ou un casque marcheront bien.
Attention, une écoute sur mobile ou portable risque de beaucoup dégrader l'expérience. ;-)